OFFICIELLEMENT Je m'appelle Kaeden, Leven Hart. Mais la plupart de mes amis m'appellent Lev ou Eden. J'ai vu le jour un certain 28 avril à New York. J'ai donc 30 ans. Je suis à New York depuis que je suis né et je dois dire que j'apprécie cette ville. Dans la vie je suis un cadre dans une grande compagnie financière. Je suis actuellement célibataire

OFFICIEUSEMENT Cependant, la nuit, je deviens K ou Khaos, un super méchant vêtu d'un costume noir comme la nuit. Je possède le pouvoir de vague d'énergie et de supervitesse et je m'en sert pour faire le mal. Les seuls personnes au courant de mon identité secrète sont les superhéros que je tue par vengeance.

Maison de Kaeden Hart - 2007

"Kaeden? Que se passe-t-il?" me demanda ma fiancée alarmée par le bruit à l'extérieur des murs de notre maison. Je tentai de la rassurer en la prenant dans mes bras, mais rien n'aidait. Les larmes commençaient à couler. Je les sentais dans mon cou. "Ça va aller. Ça va aller.." lui murmurais-je à l'oreille. Je savais que non. Ces gens ne nous voulaient pas du bien. Prenant mon courage à deux mains, je me levai du lit. Je sentis Sarah prendre ma main pour me retenir, mais je ne pouvais plus reculer. Je devais protéger ma famille. Après tout, ma fiancée était la dernière personne qui me restait au monde.

Sortant de notre chambre, je regardai lentement au travers des barreaux de l'escalier pour voir une fenêtre éclatée et des hommes entrés par celle-ci. J'eus toutes les peines du monde pour ne pas sursauter et rester silencieux. S'ils me repéraient, nous courrions la chance de mourir, Sarah et moi. Je ne le supporterais pas. Soudain, j'entendis un cri derrière moi, dans la chambre que je venais tout juste de quitter. Courant rapidement vers la source, je trouvais ma fiancée suspendu dans les airs par un homme vêtu de noir. Je ne pouvais pas voir son visage. J'ignorais qui il était. Mais ce qui comptait en ce moment-même était la survie de Sarah.

"Un pas de plus et je la lâche. Compris!" me menaça-t-il. Je ne bougeai pas d'un millimètre, mais acquiesçai à sa demande. Que pouvais-je faire d'autre après tout? Je regardai donc terrifié la scène qui se déroulait devant mes yeux. Mais alors que je pensais qu'il allait la laisser tranquille, j'entendis un bruit de combat dans le salon. "Je t'avais dit de ne rien faire!" cria l'homme avant de lâcher ma belle par-dessus bord. "NOONNN" eus-je le temps de crier, mais je ne fut pas assez rapide sur la détente, puisque lorsque j'arrivai à la fenêtre, Sarah était déjà étendu sur le sol, morte. À cette hauteur, il était impossible de survivre.

Sentant la colère montée en moi, je courus jusqu'au salon aussi que j'ai pu. Trop vite, puisque j'y arrivai en une seconde à peine. Je n'y fis pas attention, puisque devant moi, se tenait un super héros quelconque. La vérité me frappa. Il avait préféré neutraliser les cambrioleurs plutôt que de sauver ma fiancée. Je sentis la colère monter en moi comme jamais. Sans que je ne puisse pas le contrôler, une vague d'énergie s'échappa de moi pour frapper de plein fouet le superhéros. Il mourut sur le coup. Ce fut en cette nuit et en cette heure que je devins K, promettant que les superhéros peut importe qui ils seraient mourraient de ma main.

New York - 2006

Je fixai mon père. Celui-ci en faisait de même, ne bronchant pas une seule seconde. Je me demandais quelles allaient être les premières paroles qu'il allait prononcer après la nouvelle que je lui avais annoncé. Mais il n'ouvrit pas la bouche tout de suite, préférant se croiser les bras en se levant du divan. Inquiet, je me dis que cela n'était pas bon signe.

Plus les minutes s'écoulaient plus je sentais la nervosité s'emparer de moi, puis un sourire s'étira sur les lèvres de mon père. "Mon fils! Je suis fier de toi! Tu as une bonne carrière, une belle vie, de bons amis et bientôt une belle et jolie jeune femme comme fiancée!" me dit-il. Je souris à mon tour, me levant. L'homme me donna une grand tape dans le dos.

L'approbation de mon père, c'était tout ce que je voulais. Toute ma vie, il m'avait poussé dans le dos et jamais encouragé. Qu'il m'approuve aujourd'hui me réchauffait le coeur. Peut-être qu'après tout, toutes les années où il m'engueulait n'étaient qu'un moyen de me préparer à la vie? "Tu prévois avoir des enfants? Fonder une famille?" me demanda-t-il soudainement. Je fronçai les sourcils, ne m'étant jamais posé la question. "J'imagine... oui... plus tard" marmonnais-je. Je n'étais jamais confiant lors d'une conversation avec mon père. Il prenait ainsi toujours l'avantage, mais pas aujourd'hui. " Ne trainez pas. Je veux des petits enfants." me dit-il en me tapant sur l'épaule.

Ce fut la seule et unique fois que je vis de la bienveillance dans les yeux de mon père. À croire que pour une fois, il était prêt à m'accepter tel que j'étais.